Pécher Contre Son Prochain

Parle aux enfants d'Israël: Lorsqu'un homme ou une femme péchera contre son prochain en commettant une infidélité à l'égard de l'Éternel, et qu'il se rendra ainsi coupable...

Nombres 5:6 (LSG)

En tant que chrétiens, dès que nous entendons parler d'un péché commis par un croyant, nous voyons deux choses : sa désobéissance et Dieu auquel il a désobéi. Pour nous, le seul être contre lequel nous pouvons pécher est Dieu et personne d'autre. Nous croyons tous que le mal que nous avons commis envers quelqu'un ne peut être considéré comme un péché. Par conséquent, un mal commis n'est pas un péché, mais un tort. C'est probablement pourquoi certaines personnes ne voient aucune raison de demander pardon.

Étrangement, Dieu voit les choses différemment. Lorsque nous blessons quelqu'un, même inconsciemment, il considère cela comme un péché et exige que nous le confessions. Il va même plus loin, en disant que nous devons réparer notre tort (v. 7), ce qui signifie accomplir un acte volontaire qui soulagera la souffrance de la personne victime de notre tort. Le point le plus frappant de ce passage est qu'il mentionne la conscience de sa culpabilité de la personne. La leçon est que Dieu veut que les deux personnes soient soulagées. Il veut aussi que celui qui a causé le tort soit libéré de tout sentiment de culpabilité.

Si vous lisez les versets 5 à 7, vous comprendrez que Dieu ne cherche pas toujours à punir ce qui font du mal. Il veut que nous apprenions à reconnaître les torts que nous avons commis envers les autres et à avoir le courage de les confesser. C'est pourquoi l'auteur nous dit qu'en faisant du tort à notre prochain, nous commettons une infidélité envers Dieu. Autrement dit, le tort commis à un autre revient à commettre un péché à double impact: à la fois contre notre prochain et contre Dieu. Si votre prochain vous pardonne votre péché, sachez que Dieu vous pardonne aussi.

Que la grâce et la paix de Dieu soient avec vous tous.